L'homme mystérieux et la jeune femme agile

La journée déjà bien avancée se déroulait sans encombre, comme à son habitude, sur l’île de Fashion Island. Ciel bleu et rue propre laissaient apparaître un véritable ordre régnant sur cette île. Ce trouvant dans la ville, un pirate ou plutôt, un homme nécessitant d’être jeté en taule apparut. Le mécréant était un type atypique que l’on rencontrait un peu partout sur les mers de ce monde. Néanmoins. Sa musculature impressionnante et sa taille géante empêchaient toute personne sensée de l’approcher. Son sabre rangé dans un ceinturon. Une cigarette dans la main droite qu’il portait à sa bouche de temps en temps.
Il fumait toujours et faisait peur aux villageois qui, sans se retourner, rentraient dans leur baraquement. Seuls restaient, une femme n’ayant pas plus de dix-huit ans, à la beauté qui n’était d’égale qu’à la grandeur des monstres marins de la Calm Belt. Et ce fumeur s’amenant à établir un dialogue avec elle. Sur un ton des plus ordonnateur :

-Hey toi ! Ça te dirait de vivre l'aventure et de découvrir ce qu'est un homme, un vrai ?

La jeune femme tressaillit. Dans l'élan où il était parti, il s'abandonna à se jeter sur cette demoiselle lorsqu'un jeune interlocuteur lui barra le chemin. Le malandrin prit le temps de le regarder promptement. Il était âgé d'une quinzaine d'années et portait un kimono de kendo. Sa musculature à lui, peu envieuse auprès des autres hommes et sa maigre taille ne forçait pas le respect. Il sortit un simple coutelas de son dos et menaça le brigand.

-Ne l'approche pas !

Le bandit tressaillit à son tour et sortit avec hargne son épée d'acier. Sans prendre conscience qu'il se jetait dans son piège, le jeune homme attaqua l'homme de face, son arme tendue au-dessus de sa tête. Il se fit rabrouer d'un geste sec, s'envolant sur trois mètres et s'arrêtant par un mur qui le fit s'évanouir. Le pirate se retourna pour faire à nouveau, face à la jeune femme qui se tenait alors dans une position mi-accroupit et mi-debout, une position de combat. Les poignards qui devaient être cachés quelque part sur elle, étaient illuminés d'une couleur orangé par le soleil entamant sa dernière descente. Au loin s'avançait un autre homme un peu plus vieux que celui étalé contre le mur. Il était vêtu d'une cape noire et d'un objet bandé dans son dos. Le bandit profita de ce moment où la demoiselle le regardait pour l'assaillir avec le sabre qu'il tenait en main. Elle esquiva in-extremis le coup qui aurait dû la décapiter en tombant au sol. Puis, elle effectua un roulé-boulé pour finalement se retrouver derrière le dos de celui-ci. Elle virevolta pour le taillader avec l'aide de ses deux poignards mais il para les coups avec l'aide de son sabre. Voulant en finir rapidement, elle fit une glissade sur sa droite. Avec toute la grâce et la finesse dont elle faisait preuve, elle planta son dard dans la jambe de bandit pour se relever cette fois-ci devant lui.
La musculature impressionnante de cet homme le forçait à se redresser, un soupçon de haine à l'intérieur de ses yeux.

-Sale garce, tu ...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que la demoiselle lança sa dernière arme vers la gorge de l'individu qui, ruisselant de sang, tomba sur le sol.

La fille, soulagée, reprit sa route mais, fut une nouvelle fois interpellé par l'homme étrange en noir.

-Dor ...

Il fut coupé brusquement par celle-ci et eut un mouvement de recul.

-Quoi encore ?! Bon... je vais être claire. Dans l'ordre, non je ne veux pas vivre l'aventure, non je ne veux pas découvrir ce qu'est un homme. Et oui, je ne veux plus vous revoir.

L'homme mystérieux fut abasourdi pas les paroles de la demoiselle qui continua dans sa lancée.

-Pff... Les hommes sont tous les mêmes. Décidément.

Elle ressortit un des deux poignards pour le lancer... elle n'en fit rien. L'homme s'était déjà suffisamment rapproché pour attraper son poignet et dans la seconde qui suivi, il lui chuchota des mots qui relâchèrent son acharnement à la tuer.
Le jour tombait et il était temps pour le mystérieux jeune homme de s'éclipser.

Le lendemain, beau temps, soleil déjà haut dans le ciel. Les murs en briques trempés par la rosée du matin et les vendeurs étalant leurs marchandises indiquaient que les évènements que s'était déroulé la veille ne portaient aucune importance. Voir, il redonnait du courage à tous ces Hommes. Ce courage allait bientôt être annihilé par un équipage d'une dizaine d'hommes se promenant d'une démarche affirmée. Balançant leurs armes et épiant le moindre boutiquière n'ayant pas clos ses portes. Leurs regards se braquèrent sur une taverne du coin portant le joli nom de « Le cimeterre ébréché ». Le nom leur plut et ils entrèrent en furibond et avec plein d'arrogance dans leur ton de parole.

-Hey bande de minables ! Dit leur chef en s'avançant vers le tavernier pour finalement s'asseoir sur un tabouret du bar.
-Je veux la meilleure bouteille de Rhum que ton bar minable puisse offrir, continua t-il.

Le propriétaire ne broncha pas et parti la chercher de ce pas. Quant au chef des brigands, il tourna la tête et par la même occasion, son sabre.

-Oh, ma poulette ! Ça te dirait...

Il avait proféré ses paroles en direction de la jeune femme qui avait tué hier soir, l'homme qui avait voulu s'amuser avec elle. Et le coupant en plein milieu de ses paroles, chose qu'il n'apprécia pas.

-Ah non ! Pas encore ! J’en ai plus que marre des aprioris masculin sur la puissance qu’ils ont. Vu que cela ne me plaît pas au point de t’écorcher sur place, je te préviens et répond à tes question : Je ne veux pas vivre l’aventure, je ne veux pas décou...

Un rictus de rire déforma le visage du chef, déjà bien amoché par le temps et sa beauté naturelle.

-Et tu croies pouvoir me mettre...
-Au tapis ? Oui et je ne veux pas te tuer ici, ça va encore saloper le sol, ironisa t’elle.

Le sourire du mécréant disparut.
Ils se rendirent alors, tout les dix, à l’extérieur, suivis de près par la jeune bagarreuse. Le jeune homme à la cape noire fit son apparition, adossé au mur devant le bar. Scrutant et analysant minutieusement la scène.

-Besoin d’un coup de main, Doréème ?

Le buste en avant et l’objet d’une terrible grandeur dans le dos fit glacer le sang des comparses ici présents.

-Pff... ne dis pas de bêtises et compte jusqu’à dix, répliqua t’elle.
-Si tu veux...

Un.
Ils s'élancèrent tout deux dans l'affrontement. Le chef des bandits arme d'un coutelas au fil acéré et Doréème, de ses poignards, se rapprochaient. Cinq mètres puis deux.
Deux.
La jeune femme fit une glissade sur le côté gauche de sa cible et évita pour sûr, d'être tailladé.
Trois.
La guerrière s'était relevée avec grâce et finesse en portant ses coups précis et mortel. Le colosse se retourna parant ainsi les coups qui auraient dû le déchiqueter de toutes parts.
Quatre.
Elle fit une pirouette en arrière pour virevolter jusqu'à une distance de sécurité. Tel un oiseau, on aurait pu croire qu'elle volait.
Cinq.
Elle prit l'élan qui lui faisait défaut puis, s'élança de nouveau sur l'ennemi.
Six.
Elle sauta par-dessus sa proie avec une grâce féline qui épatait tout le monde, sauf une personne, les bras croisés. En redescendant, elle fit un balayage dans le sens des aiguilles d'une montre et le brigand perdit l'équilibre pour se vautrer sur le sol.
Sept.
D'un bond, elle se hissa sur son torse et le menaça : une dague placée à l'ouverture menant à son coeur et l'autre, près de la jugulaire.

-Et bien, intéressant, se moqua gentiment le jeune homme mystérieux. Tu t’es arrêté à sept, tu t’es donc amélioré.

Pendant le moment d’égarement, les pirates avaient bondit sur Doréème, la privant de toues chances de fuite. Les sabres d’abattirent sur elle... ils n’en firent rien. Tous furent arrêtés par un objet métallique et bandé par un tissu fait de soie qui devait certainement le protéger.

-Très bien la bataille commence ! Dit-il simplement après avoir hotté sa grande cape et le tissu de son arme. J’en prends dix et toi le reste !

A la surprise des Pirates, ce n’était qu’un gamin aux cheveux de la même couleur que son arme, doré.

Lien pour le Rp FlashBack sur les éléments précédent les faits.

C’était en naviguant au grès des navires commerciaux, toujours de manière clandestine que Wesley accosta sur l’île Fashion Island. Il ne dut pas marcher longtemps pour se faire accueillir par le centre ville de Clothes Townes. Un paradis pour lui. Les marchands étalait leurs marchandises au grand air sans trop ce soucier de vol. Il se prit un short étendu sur une étale sans que personne ne le remarque. Il se prit ensuite des boucles d’oreilles. La foule devenait de moins en moins importante et on le remarquait de plus en plus. En même temps c’est facile à repérer un type qui se balade avec un sac contenant une demi-brouette d’émeraudes. Il essaya de voler une cuisse gigantesque mais le vendeur le remarqua. Ni une ni deux, il courut du mieux qu’il put.

« - Au voleur ! Au voleur ! »

Les autorités de la ville affluaient en sa direction mais aussi furtivement que rapidement il se cacha derrière trois barils de vin. Le chasseur de prime n’attendit que très peu de temps avant de repartir chercher des provisions. Mais cette fois-ci, les gardes étaient plus rapide et coincèrent le pauvre Wesley dans un cul de sac. Il posa son sac et prit ses deux dagues. Enfin sa dague. Mais où était l’autre.

« - Hèp ! Temps mort les gars. Vous n’aurez pas vu ma dague ? »

« - Euh… t’a pas conscience que tu te fait arrêter ? »

Wesley soupira et se mit en position de combat. Enfin si on peut appeler ça une position de combat. Il tenait sa dague pointé en direction des gardes, les jambes écartés et en se grattant le cul avec son autre main. Les gardes comprirent qu’il voulait de la bagarre et chargèrent tous en même temps. Il fit une esquive sur la droite et sauta sur le baril pour ensuite sauter sur une goutière. Une douleur lui parcourut le doigt. Il sautilla alors sur place en se tenant le pouce, en soufflant dessus. Les autorités le regardaient d’un air interloqué.

« - Putain de merde de sa race de…… !!!!! Qui a fait ça ?! Que le coupable se dénonce et qu’il aille réfléchir à son acte !!! »

« - Bon fini de jouer, t’a… t’a rien regarde tu t’es juste entaillé le doigt. Et si tu veux savoir le coupable ben c’est toi-même. Tu t’es fait ça en sautant sur le toit. Allez suis-nous tu pourras payer une caution. »

Les gardes commençaient à avoir de la compassion pour Wesley grâce à sa faiblesse d’esprit. Ils le prirent un peu comme un petit enfant un peu désorienté qui avait besoin d’aide. Bien sûr il refusa de les suivre et sauta ganta en avant vers un garde. Il l’assomma sur le coup et les autres sortirent les armes.


( HRp : J’attend la réponse de tatoc et ensuite je te rejoint Vaan.)

-Merci Vaan !

Le combat venait à peine de s’engager. Tous les sabres des pirates s’abattirent dans un crissement total. Un bruit de vers s’entrechoquant s’heurta finalement au dessus de la jeune femme en position accroupi sur un pirate. Une lame dorée se trouvait au dessus de sa tête. Droite. Elle para toutes les épées, horizontale, comme si aucun poids ne s’exercé sur elle. A sa main tenante, Vaan, le jeune homme qu’elle connaissait. Son ami d’enfance, se tenait face aux pirates. Il repoussa toutes les armes et libéra la demoiselle après qu’elle aille plantées ses lames dans le corps du chef.

-Vous allez nous le payer crachèrent-ils.

Neuf contre deux, chances de survie proche de 99% mais que faire pour avoir le total ?
Vaan courut vers les neuf pirates, accompagné de Doréème à ses côtés, ils firent une séparation chacun d’un côté. Doréème courut sur le mur situé à sa droite pour finalement trancher deux têtes des pirates au passage. De son côté, Vaan fit une glissade qui le propulsa à porté de trois hommes qui l’encerclèrent. Il se releva en effectuant un balayage qui fit tomber ces messieurs et les assommèrent dû à la violence du choc. Quatre personnes leurs faisaient maintenant face. L’un d’eux se précipita sous le regard ébahi de ses trois compères. Pas de chance pour lui, un poignard acéré vola jusqu'à sa gorge. Le sang coulait à flot.

-Plus que trois ! Cria la jeune femme.

Dans un vacarme assourdissant, des projectiles métalliques volèrent jusqu’à eux, des balles de fusil. Ils esquivèrent sans bouger dû à l’imprécision du tir et se cachèrent derrière les poteaux du bar.

-Ha ha, vous faites moins les malins maintenant ! Railla-t-il.

Dans la seconde qui suivi, un homme étrange tomba des cieux, emportant avec lui, le corps d’un forban. Il scruta un moment les alentours puis se retourna vers nos deux comparses.

- Hello ! Je me baladais tranquillement dans les toits quand j’ai vu que vous agressez ces pauvres petits enfants et ma fois, vous m’avez l’air primé !

- Ne l’écoutez pas c’est qu’un trou du cul doublé d’une face de cul.

-Euh... c’est moi où le serpent à son bras à parlé ? Dit simplement la jeune femme.

Il faut dire, que de toutes les créatures existantes dans ce monde, rien ne lui paraissait plus étrange qu’un serpent. Sa capacité à se mouvoir. Son invisibilité dans la nuit. Mais surtout, son venin mortel. Sans réfléchir, les deux pirates restant situé dans son dos l’attaquèrent.
Aussi agile que deux loups, Vaan et Doréème se ruèrent sur les deux types en passe de l’attaquer. Dans la seconde qui suivit, un sabre fut planté dans le ventre d’un des hommes qui, après avoir gémit d’en un instant très court, tomba lentement par terre. L’autre eu plus de chance car, sa mort fut instantanée. La guerrière s’approcha, lui fixa les yeux tels une proie qu’elle avait choisit, elle lui trancha la gorge. Une scène sanglante qui en aurait fait pâlir plus d’un mais pas eux. Ils se relevèrent et adressèrent ensemble une parole amicale à cet homme si étrange.

-Merci !

Tous les bandits étaient morts. C’est deux jeunes personnes étaient finalement bien plus puissantes que Wesley. Ils tennèrent quand même à le remercier et c’est avec joie que le chasseur de prime répondu.

« -Inutile de me remercier j’ai fait mon travail. Quoique si vous voulez tant me dire merci, un bon repas de serait pas de refus. Et toi on se connait non ? Tu t’appelle Barry hein ? On s’est vu au QG de la marine. »

Il commençait à reprendre usage de son bras et dès qu’il eu une totale emprise sur ce dernier il prit soin de ranguéner son tatouage en lui disant qu’il ne ressortira pas de sitôt. Il remarqua ensuite la jeune fille au physique ravageur et s’approcha d’elle en posant son bras sur son épaule.

« - Dis moi, t’es bien majeur toi ? On pourrait faire plus ample connaissance dans un endroit plus tranquille non ? »

Le tatoué se gratta ensuite le derrière et demanda aux deux combattants si ils étaient toujours ok pour l’affaire Ox.

( Post minable mais je sais pas quoi dire, je me rattraperai à l’event et au futur rp. )

-Inutile de me remercier j’ai fait mon travail. Quoique si vous voulez tant me dire merci, un bon repas de serait pas de refus. Et toi on se connait non ? Tu t’appelle Barry hein ? On s’est vu au QG de la marine.

Le message n’avait pas dû bien passer pour Vaan car, à peine eut-il finit s’est remerciement qu’il se tira vite fait de la scène. Doréème s’apprêtait à le suivre mais avant de s’en aller, la soi-disant “face de cul“ que le serpent s’était fait une joie d’appeler, la retenu. Une main la tenue et elle se retourna et lui fit à nouveau face alors que Vaan, se stoppa net.

-Dis moi, t’es bien majeur toi ? On pourrait faire plus ample connaissance dans un endroit plus tranquille, non ?

D’un seul, ou plutôt de deux gestes, la main fut repoussée. Doréème le regarda plus distinctement, il se grattait l’arrière train. Un type qui ne paraissait pas bien méchant, quoi que un peu pervers sur les bords. Elle n’est pas majeure. Une seconde plus tard, son bras voltigea jusqu’à sa figure, le bras de la jeune femme. Et Vaan n’était pas resté de marbre, il avait accourut à ses côtés et repoussa le bras posé sur l’épaule de la guerrière. Ensemble ils lui crièrent dessus.

-Je suis déjà prise !
-Elle est déjà prise !

Ils se regardèrent tous deux confusément puis le type reprit, une affaire dont Vaan avait déjà entendu parler, l’affaire Ox, celle du Phoenix.
Ox... le pirate recherché par la marine, il en avait parlé avec se type ? Il se souvint alors de son entré dans le QG nord, un immense bâtiment, après la réunion qui avait suivi, il avait discuté un peu avec un homme qui répondait au nom de Welsay Delamer. Il intervint finalement.

-Hey Welsay ! Ça fait un bail ! il lui donna une tape sur la tête en continuant : Tu fais du gringue à mon amie, ça va pas le faire ça, haha !

La jeune femme le regarda.

-En plus t’es pas mon genre, pff, les hommes tous les même ! J’en ai tué pour moins que ça tu sais, la plupart ne m’aurait même pas touché l’épaule.
-Bref, fini la discussion, on va à la poursuite de Ox, Doréème. Est-ce que tu viens ?
-Bien sûr, je ne voudrais pas manquer un de tes combats ! On part quand ?
-Maintenant, tu viens Wes ? On y go. Ah et mon nom c’est pas Barry mais Vaan.

Dans le silence d’une discutions entre ces trois personnes, ils arrivèrent au bateau.
Il leva l’ancre, le voyage commença !

[Rp terminé]