[Rp flashback] Un pirate de moins ou de plus ? [Mayo et Vaan]

[hrp => si tu es toujours partan bien sûr ! Sinon mp moi pour me dire que c'est annulé ]

-Vos ordres de mission du jour, vous devez aller sur l’île la plus éloignée de West Blue. Le Royaume d’Illusia.

C’est ce que Vaan aurait voulut entendre de la bouche d’un haut gradé de la marine, malheureusement pour lui, le dire fut plutôt changeant. Une île tranquille où règne la pauvreté, ou simplement ce village quasiment désert sur une île de West Blue. Une ville où règne corruption de fonctionnaire tel que les marines en post. Une ville à l’atmosphère si sombre que le fait d’y poser un pied pouvait faire faire un détoure aux moins courageux. Une brume pesante au levé du soleil, soleil qui n’est d’ailleurs pas visible. Il faisait froid, très froid, une île presque hivernale au décor lugubre. Un paysage triste. Les boutiques à moitié fermé et non accueillante, les navires qui y faisait escale étaient, pour de bon nombre, des bateaux pirates. Si les souvenirs de Vaan étaient bons, il devait se trouver sur l’île de Equid Island, or ce n’était pas le cas, l’île en question était l’île de Rutan.

Vaan s’y risqua, il n’avait cependant aucune crainte. Il s’y risqua pour retrouver une personne qui, une semaine plus tôt lui avait envoyée une lettre par laquelle celle-ci voulait le voir de toute urgence. Certes, le jeune apprenti chasseur de prime n’était pas célèbre, mais il avait de nombreux contact sur toutes sortes d’îles. La personne qu’il devait rencontrer se nommait “Aëlrim Iseldduin“, elle habitait dans le quartier pauvre de la ville, une requête qui ne devait pas trouver beaucoup d’intérêt. Sur le moment de lire la lettre, le blondinet remarqua avec pertinence que même si le papier était de très mauvaise facture, l’écriture, elle, était très belle et elle ne comportait pas de fautes. Sur le moment il n’hésita pas mais une fois rentrer dans le bar où devait la rejoindre ladite personne, il fit un mouvement de recule. A l’approche d’un ivrogne, il tressaillit.

Le bar était peuplé d’ivrogne en tout genre, surement pour oublier tous leurs soucis. Le bâtiment était toutefois très propre et montrait un entretient régulier. Les tables correctement alignées et nettoyées. Les poutres de bois bien cirées montraient que l’établissement devait fonctionner un minimum et que la ville n’était pas si pauvre que cela. Vaan avança en bombant le torse jusqu’à atteindre l’entête du bar, les regards étaient braqués sur lui et il ne voulait pas vraiment attirer l’attention de toute la ville sur un petit chasseur de pirate. Mais c’était impossible pour sa nature d’être. Il s’assit sur le tabouret situé à côté des boissons et commanda à boire. Le barman arriva, un sourire aux lèvres. Il n’eu pas le temps de lui servir ce qu’il voulait que Vaan enchaîna.

-Dites-moi, vous s’avez où je peux trouver une personne nommé Aëlrim ?
-La petite Aëlrim ? Au oui elle habite ici dans cette auberge, attendait je vous l’appelle... Aëlrim !! Il y a quelqu’un pour toi !

Un bruit de marche en train de se faire descendre commença et Vaan eu une réaction plus que naturelle. La petite ? En effet, elle ne devait pas avoir plus de dix ans. Mais petite était un peu exagérée, pour son âge, elle était déjà grande. Elle s’approcha de Vaan qui était assit près d’elle et s’assit également sur le tabouret d’en face. La gamine leva les yeux vers lui en lui remettant une affiche. Une affiche de Wanted, un homme avec un chapeau et des flingues en croix. Qu’est-ce quelle voulait de lui ? Qu’il parte le chasser ? Pour une somme conséquente, 2 millions de Berry. Mais elle en précisa plus sur le pirate.

-Cet homme m’a volé un objet précieux auquel je tiens énormément, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], la prime je vous la laisse, c’est un service que je vous demande. Cette une bague en saphir qui vaut extrêmement, je vous l’échangerai contre un objet de votre choix. Le pirate fait actuellement route vers le royaume d’Illusia, j’ai entendue des rumeurs la dessus.

Une fois le dialogue terminé, Vaan acquiesça d’un hochement de tête et sortit par la suite de cet étrange demeure et prit la route avec son bateau de fortune. Le jour c’était levé et le blondinet tourna la tête vers l’île d’où il venait de partir. La brume s’était levée. Un seul sentiment. Magnifique. Il commença alors ça longue route vers le Royaume d’Illusia. Seul.

Un jour de pluie, un jour de beau temps. Les situations pluviales en mer étaient extrêmement rares, surtout dans la partie de West Blue, mais Vaan n’a pas énormément de chance, et c’est en allant de ville en ville qu’il se faisait arroser chaque jour qui passait par une immense pluie. Le premier jour fut le pire, un orage avait éclaté dans la soirée, laissant la mer déchaînée et quelques maelstroms pas bien méchant sur sa route. Le second fut plus calme, pour ne pas dire paradisiaque. La journée, il avait plu un peu mais sans plus, et la nuit n’était pas fraiche mais bien le contraire. Les autres jours qui suivirent laissèrent le blondinet inactif sur le bateau. Il dériva car, flémard qu’il est, il ne voulait pas essayer de manœuvrer la barque et arriva sur une côte. Les jambes croisées sur le bateau aussi appelé “barque“, il interpella un pécheur du coin de l’île.

-Oi Ossan ! C’est quelle île celle-là ?
-Ohara. Tu cherches à rejoindre quelle île, jeune gamin ?
-Illusia.
-C’est droit à l’Ouest, dans cette direction.
-Merci bien.

Vaan arqua son bateau dans la direction montré par le vieil homme. Et d’un coup direct, il repartit. Il se retourna pour être sûr d’une chose... L’île d’Ohara, là où est né Nico Robin. L’arbre était toujours là, splendide malgré les années qui avait passé depuis le Buster call qui avait ravagée l’île. Une heure passa, et une dizaine restaient à prévoir avant d’arriver à l’île tant désiré. L’heure qui avait passée révéla la faim qui grandissait à l’intérieur de Vaan. Le crétin avait complètement zappée de récupérer de la nourriture sur Ohara. Il s’en retourna de toute part sur ledit navire car il ne lui suffisait que de quelques jours sans manger pour mourir littéralement de faim. Une heure abominable qui passa finalement et où la douleur eue également disparut. Rien en vue. Après tout cela ne faisait qu’une simple heure de navigation.

Cinq heures de plus. Une tempête se prépara devant le jeune homme, une tempête qui allait s’avérer plus puissante que la première. Etait-ce seulement possible ? Au fur et à mesure que le chasseur de prime se rapprochait, l’énorme tornade de pluie ne s’éloignait pas mais fit mine d’avancer continuellement. Une heure supplémentaire. La tempête fit finalement rage, les vagues continuelles faisaient reculer le bateau du à leur hauteur mais aussi à leur puissance. Des vagues de plus de 2 mètres de haut qui aurait du faire chavirer le navire. Mais le blondinet passait à travers les mailles du filet. Le maelstrom qui bloquait la seule voie d’accès à l’île. Vaan s’y précipita, faisant office du danger, comme s’il n’existait pas. Une bonne dizaine de minute durant, l’épéiste voguer sur les vagues tel un faucon dans l’air. Le calme redevint plat... aussi plat qu’il l’était le second jour. L’île arriva en vue.

Vaan regarda les alentours, il courut, entra.

-De la bouffe à foison, s'vous plait !!

Il fallait s’y attendre. Le pied à peine posé au sol et l’estomac qui se remplissait de bonne chose. L’auberge était plutôt miteuse et le jeune chasseur laissa un bon pourboire à l’aubergiste et à la serveuse. Il demanda quelques renseignements, accoudé au comptoir. Si le tavernier avait eu vent d’une quelconque rumeur concernant un pirate recherché. Il y avait bien un pirate qui faisait du remue-ménage dans le coin, avec son équipage bien sûr. Il sortit de cet endroit pour aller vers le port. Il vit alors une bande d’hurluberlu en train de discuter et probablement de s’engueuler en dessous du magasin, une lettre à la main. « Les sucreries d’Adam » tel était le nom du magasin. Le jeune Vaan s’approcha pour entendre le sujet de la conversation. Un enlèvement. Pas discret d’en parler dans la rue tout de même. Il s’approcha de ces deux messieurs et leur posa quelques questions.

-Z’êtes qui ? ‘Faites quoi là ? Z’avez parlé d’un enlèvement ? Emmenez-moi voir votre chef sur le pas !!

Questions directes qui avaient détourné l’attention de ces hommes. Ils le regardèrent et levèrent le point pour l’abattre sur le jeune. Crac ! Un point venait de se briser contre le sol. Le blondinet était déjà derrière les brutes et assomma le gars qui avait la main en mille morceaux avec un coup de pompe dans le cou. Le deuxième prit de stupeur ne réagit pas à l’approche d’un coup de genou en plein plexus solaire. L’type se roula au sol avant de tomber inconscient lui aussi. Le garçon prit la lettre et l’ouvrit. Comme il pouvait s’y attendre, s’était bel et bien une demande de rançon pour cet établissement.

Chère parents du jeune gamin que nous retenons prisonnier pour ce temps. Nous vous demandons, cordialement une somme de 10 millions de Berry pour la libération de l’enfant. L’échange aura lieu ce soir au port de « la convoitise ». Ne prévenez pas la marine au risque que mes compagnons ne se charge de l'enfant.

Signé le Capitaine des Pirates à la hache d’acier.

Une lettre de rançon destinée à cet établissement, quoi d’autre ? Vaan entra dans le magasin et y trouva une femme d’âge mur et un homme de son âge. Il s’approcha d’eux en remarquant l’extraordinaire quantité de bonbon un peu partout autour de lui. Le blondinet commença à parler avec ces deux interlocuteurs. Il n’avait jamais pensé à mener une enquête approfondit mais ces deux parents lui en apprirent plus qu’il ne l’aurait espéré.

-Yop ! Je voudrais vous demander un truc s’il vous plaît. Est-ce que vous savez où est votre fils où fille à ce moment là ? Je viens de latter la gueule à deux mécréant qui se trouvaient devant votre boutique et il avait cette lettre pour vous.

Les deux adultes lisèrent la lettre à haute voix, tendit que Vaan, la tête penché vers une sucrerie à la forme bizarre, bavait à n’en plus finir. Une fois leur lecture terminée, ils se retournèrent vers le jeune homme qui bougeait la tête dans toutes les directions pour mieux entrevoir le délicieux bonbon. La lettre leur était bien adressée mais par un étrange hasard. La personne qui avait été enlevé n’était pas leur fils, pour la simple et bonne raison qu’il était à l’étage en train de lire. Ils remarquèrent une chose, eux qui connaissaient bien tous les enfants du quartier. Seule une personne, un gamin, pouvait duper aussi facilement une bande de gaillard. Il connaissait aussi très bien cette confiserie et les deux parents considéraient le jeune comme un autre fils car il n’avait pas de famille, mais il ne l’a jamais su... Son nom, Mayo. Un gamin qui a vécu seul avec son chat. Ce pourrait être lui l’otage, ne voulant pas être tué, il aurait démontré que ses parents habitaient en ville. Rien de cela. Vaan leva la tête de la vitrine pour regarder la mère dans les yeux.

-Combien pour ce bonbec ? eu-t-il dit avec disgrâce.

D’un geste sans scrupule, elle lui montra qu’il pouvait le prendre s’il en avait envie mais qu’il devait sauver ce pauvre orphelin. L’idée de départ de toute manière. Il devait récupérer un bague alors pourquoi pas un gamin par la même occasion ? Le reste de la journée, il était partie grailler un bout un peu partout dans les restos de l’île. La prime devrait couvrir normalement et largement les dépenses.

L’heure du rendez-vous était enfin arrivée. Enfin, avait sonné le glas de la rencontre. La nuit était tombée et le jeune homme blond se dirigeait vers le lieu donné en descriptif.
Le port de “la convoitise“. Les quais étaient vide, complètement vide. Les bateaux sombres, totalement sombres. Le groupe devant, nombreux, très nombreux. Leur chef, un homme de grande taille avec une hache de fer dans le dos. A ses côtés, un gamin, un gamin dans une cage, ou boîte, trop sombre pour préciser. Et... un chat, probalement le compagnons du gamin. C'est donc lui le fameux Mayo. Le débat entre les deux personnes commença :

-C’est bien vous qui avez envoyé une demande de rançon à cette adresse ?
-Bah, qui veut tu que ce soit d’autre à une heure si tardive ?

-Je suis là pour le gamin, mais à ce que je peux voir, il se porte bien.

Vaan resta les bras croisés, le sabre dans le dos, le regard fixe et effrayant. Il continua à parler aux pirates ici présents, sur un ton plat et quelques peu remplit d’arrogance :

-Je vous conseille de me le rendre sans faire d’histoire car je n’aime pas me battre avec n’importe quelles taches !

Chose dite, claire comme de l’eau de roche, ou presque. Un détail ne leur avait pourtant pas été révélé, l’impossibilité de gagner contre l’épéiste. Aussi nombreux peuvent-il être, ils ne peuvent pas rivaliser avec la puissance de la volonté.
Une minute de silence, une minute de vide. Une minute de réflexion.
L’instant qui suivi, le bras du capitaine se leva dans la direction du blondinet :

-A l’attaque !!!
-Quoi ? Moi ?!! Mais vous êtes tarés ma parole...

Tous se précipitèrent sur Vaan, enfin, les quelques homme étant aux côtés du pirate, presque personne. Mais assez pour former un équipage. L’épéiste ne prit même pas la peine de dégainer son sabre. Non. Il préféra aux entrechoquements des lames, une tactique défensive consistant à esquiver et à contre-attaquer par la suite. Il glissa littéralement entre les lames des pirates pour se ruer vers leur capitaine. D’un geste vif et précis, il sortit son sabre de derrière son dos pour couper d’un trait brut, la cage retenant l’enfant prisonnier, au risque de sa vie car il pouvait se prendre un coup par l’arrière.

-File vite !!

L’instant qui suivi, le blondinet ré-atterrit sur le plat du sol, à l’opposé du regard du capitaine et du gamin. Il bascula en arrière, prit appuis sur le sol avec sa main droite, la tête vers le bas. Puis, il sauta en arrière en donnant un coup de pied dans le dos de leur chef toujours retourné Toute l’action commençant du départ de Vaan jusqu’à cet instant n’avait durée à peine que trois à cinq secondes, trop rapide pour avoir été perçu clairement. Vaan se releva à côté de la caisse et regarda avec ardeur les quelques pirates en face de lui.

-Bon, c’est maintenant qu’on va qu’on va pouvoir rigoler, je vais pouvoir tester ma toute nouvelle technique. Toi, le gamin, fait ce que tu veux, mais ne t’avise pas d’attaquer le chef de ces guignols. Je vois que tu peux les vaincre sans difficulté rien qu’avec le regard que tu leur portes, et c’est aussi pour cela que je ne comprends pas pourquoi tu traîne avec eux... à moins que tu ne sois de même de mèche avec ces types.

Vaan se plaça en garde juste au cas où le mioche voudrait l’assaillir et se prépara également à attaquer la bande adverse si le gamin n’est pas avec eux.